ça pousse

Cette fois j'ai tenté le semis en pleine terre avec les capucines naines, que j'ai semer sous le marcottage du Delosperma, puis 3 autres graines dans un pot de plastique. J'en ai profité pour refaire un semis de pieds d'alouette dans une boite d'oeufs, mais que cette fois j'ai rentré dans la maison. J'espère que la différence de température accélérera le procesus de germination.

J'ai aussi découvert sous le laurier rose du voisin, des iris d'Alger, qui dépassaient à travers le grillage. J'ai demandé à mon doudou s'il pouvait tenter de m'en arracher quelques unes, que j'ai replanté aussitôt à diverses endroits du jardin. J'ai sévèrement coupé le feuillage pour quelles évitent de trop transpirer et ainsi assurer leur reprise

02/03/2008

Si ce n'est par absolu nécessité, j'évite d'utiliser des produits (engrais et insectissides du commerce) pour traiter mes plantes. D'une part, parce que je suis partisante d'une nature propre, mais pas seulement...
Très souvent, surtout lorsque l'on est débutante comme moi, on utilise ces produits à mauvais essiens, soit parce que l'on risque le surdosage, soit parce que l'on ignore les besoins de la plante comme par exemple utiliser un engrais riche en azote, alors que l'on devrait utiliser un engrais riche en potasse.

De plus, ces produits sont chers !

Voilà pourquoi j'utilise pour mes plantes des substituts que je trouve autour de moi...

Les coquilles d'oeufs me servent d'engrais équilibré pour donner un coup de fouet au départ de la végétation parce qu'elles contiennent de l'albumine, protéine qui apporte tout les acides aminés essentiels aux plantes et dans les bonnes proportions (malheureusement, j'en mange peu).

Les cendres sont riches en potasse et aideront à nourrir la floraison. En ce moment, je l'utilise en abondance avec le ménage de printemps (tailles des végétaux, feuilles mortes, etc...)

Le purin d'orties qui stimule la croissance, mais qui à également des vertues insecticides. Cette chère mauvaise herbe s'est installée au jardin et je compte bien tenter ma 1ere expérience en matière de purin

Si vous connaissez d'autres engrais écologiques, n'hésitez pas à intervenir

Comme déjà dit dans la présentation de ce blog, avec les beaux jours, les maladies apparaissent sur mon laurier rose et bien sûr le rosier n'y échappe pas...

Pour tout dire, je n'aime pas traiter les végétaux de façon à préserver notre environnement, mais j'imagine que parfois cela s'avère nécessaire. Aujourd'hui je vous présente ces 2 maladies dont je ne connais n'y le nom, n'y le remède et espère trouver un visiteur qui saura m'en dire davantage

Pour le laurier rose

Pour le rosier

Bien que nous ne soyons que locataires, j'ai décidé d'investir un peu (100 €) sur la composition du jardin (voir album "Les nouvelles plantes du jardin". J'ai commencé par acheter un aucuba japonica qui vient compléter la haie de lauriers palme. Je l'ai choisi pour son feuillage attrayant et ses fruits rouges décoratifs.
Pour l'instant, il est presque insignifiant de part sa petite taille, mais j'espère le voir pousser assez vite bien qu'il soit totalement à l'ombre.

J'ai opté également pour un viburnum tinus ou laurier tin, que j'ai planté en haie libre devant la maison. Il va lui falloir un certain temps avant de nous protéger du regard des voisins.

Viendra sans doute s'ajouter à côté, un photinia red robin qui apportera quelques couleurs à l'ensemble.

Par correspondance, j'ai commandé un rosier grimpant 'indigoletta', une glycine de chine blanche 'Wisteria sinensis Alba' et une clématite 'Nelly Moser'. J'ai déjà choisi un emplacement pour ces 2 dernières, mais ne me suis pas encore décidé pour le rosier
J'ai vraiment hâte qu'elles arrivent, d'autant qu'il faut un certain temps à la glycine pour s'installer et fleurir...

Le reste de mon investissement financier se situe autour de 4 iris, 2 lierres (en godet), 1 asparagus (en godet), 1 cinéraire maritime (en godet), 2 renoncules et 3 sachets de graines.

Tout ceci reste bien maigre pour planter le décor, mais fort heureusement, je dispose de quelques végétaux qui formaient ma jungle sur notre terrasse marseillaise...
Beaucoup ont subit sur notre terrasse (l'été le soleil y rayonnait plein pot (pas un centimètre carré d'ombre) alors que l'hiver, pas une once de lumière), pendant le déménagement, mais surtout en arrivant à plan de cuques où l'hiver et l'humidité nocture sont plus importantes. Pour certaines, le temps d'adaptation n'est pas encore fait.

Un rosier mauve, qui m'a été offert et qui commence tout juste à reprendre le dessus

Un faux plumbago venu se semer seul dans un pot et qui pour l'instant semble mort

Un yucca récupérer pratiquement mort en juin dernier, qui commence tout juste à reprendre sa couleur verte

Un abélia sur lequel ne restait que quelques feuilles

Un cytise (je crois) issu d'une bouture, ainsi qu'un autre viburnum tinus

Un lilas mauve : petit rejet récupéré dans le jardin d'une amie

Une agapanthe trouvé sur le bord d'un chemin de campagne et qui en 3 ans a littéralement éclaté la jardinière en se multipliant. Je l'ai divisé en 6 parties d'un bon coup de bêche.

Un phormium panaché, également récupéré chez une amie qui m'a demandé de lui diviser le sien

Un fuschia acheté en godet sur le marché

Deux azalées (rose et blanche) également acheté sur le marché et qui fleurissent chaques années en même temps, sauf cette année ou la rose est encore en bourgeon.
Faut dire, qu'elles se sont toujours cotoyées hormis cette année ou je les ai séparé (la rose devant la maison, la blanche derrière)

Le bougainvillier, rempoté en décembre (triste mine )

Le fucus, rempoté en janvier

Le dracena, rempoté en février

Création d'une jardinnière (février) pour la terrasse (Renoncules, lierre, asparagus + quelques graines d'ipomée et gypsophile)

Rejet de bromélia prélevé en février sur la plante mère avant sa mort (je croise les doigts pour la reprise)

Le fuschia, rempoté en février mais en faisant la même erreur que le bougainvillier, c'est à dire, rempoté dans un pot beaucoup plus grand que le précédent. J'ai même le sentiment qu'il est malade

Pas de photos pour montrer à quoi ressemblait le jardin avant son grand nettoyage, mais il est facile de deviner un jardin à l'abandon ou l'on a fait mine de dégager en poussant les gros tas dans les coins
J'ai investie dans un petit insinérateur pour ne pas trop incommoder les voisins

et parce que le 1er feu a était fait sur le terrain et laisse un grand trou noir sur l'herbe ; c'est très moche, vivement que ça repousse !

Ensuite, il a fallut remettre la terre de niveau et me débarrasser de tous ce qui ne pouvait pas brûler, comme les trop gros cailloux, ou même les fils ou tiges métalliques trouvé ici et là. j'ai opté pour de grands sacs plastique, spécial jardin et mon doudou en a fait des voyages à la déchéterie Je l'ai également mis à contribution pour me détérer les 2 laurirers palme morts...

Tout ceci en vallait la peine. Le terrain commence à ressembler à quelque chose et le mimosa est en fleurs. Reste cette vilaine protection verte claire apposée sur les grilles et le portique de devant, pour nous dissimuler des regards indiscrets. Doudou a tout enlevé pour le remplacer par des plaques en bois.

Pendant ce temps, ne pouvant toujours pas planter quoique ce soit, j'ai rempoter en décembre mon bougainvillier dans un grand pot, ainsi que mon fucus en janvier. Ce dernier est aujourd'hui reparti de plus belle, mais le bougainvillier, qui lui est dehors sur la terrasse, semble végéter
Malgré un paillis d'écorces de pin pour le protéger du froid, je doute de sa reprise...

Mon 1er semis en caissette avec les moyens du bord.

La boite est empruntée aux chocolat "ferrero garden" et le support contenant 1 rangée de gypsophile, l'autre de pieds d'alouette, est une barquette de mini tartare ails et fine herbes
Seul investissement, les graines, le pulvérisateur et de la pouzzila pour le drainage...

Normalement et d'après les indications au dos du paquet, ce sont des graines à semer en pleine terre dès les gelées passées. Je pense que c'est pourtant le cas, vu que notre région est gatée par le soleil, seulement les graines sont tellement fines, la terre tellement épaisse, dure et argileuse, pleine de mauvaises herbes, qu'il me faut la préparer un minimum avant.

Quand ce sera fait, je tenterai le semis en pleine terre au cas ou le repiquage de mon semis en caissette se passerait mal. Quoique je me sois déjà laissé tenté par un semis en poquet, de 3 graines de volubiles ipomée à 3 emplacements différents, bien que le semis doit se faire à partir d'avril

28/02/2008

Pourquoi ce blog ?

L'idée m'est venue ce matin en réalisant mes 1ers semis. Il me fallait noter le type de graines (nom de la plante) et sa date, mais étant pour l'instant très mal organisée et disposant de peu d'outils pour jardiner, je n'avais même pas un gros marqueur sous la main...

Qu'a cela ne tienne !!

Ce sera même encore plus sympa de partager mon nouveau défi avec d'autres et de voir l'évolution de celui-ci au fur et à mesure (photos à l'appui)

Pour la petite histoire, nous avons mon doudou et moi, emmênagés au mois de décembre, dans une petite maison à Plan de cuques près de Marseille. Notre nouveau foyer est implanté sur un modeste jardin encore en friche. Très peu de végétaux, malgré la présence d'arbres (caducs et persistants), d'une vigne, d'un rosier malade, d'un laurier rose également malade, d'un papyrus (il me semble) et d'une haie (non taillée) de lauriers palme dont 2 complétement morts (voir album photos "Etat des lieux")

La pseudo pelouse dissimulée sa verdure sous un épais tapis de feuilles ainsi que plusieurs tas de déchets végétaux et autres (plastiques, jouets cassés, polystirène, etc...). A l'arrière de la maison, le sol cimenté présente des trous et fissures de partout, laissant apparaitre de nombreuses mausaises herbes.

bref, un jardin en piteux état pour lequel il allait falloir relever les manches...

j'ai donc passé décembre et janvier à faire place nette !